RECITAL
Johan Treichel
Mathieu Schneider
EN CONCERT
Vendredi 18 octobre 2024
Chiesa Sant'Anna
Pisa (IT) 21h15
Dimanche 20 octobre 2024
Pieve San Giovanni
Campiglia Marittima (IT) 17h00
Dimanche 4 février 2024
Matin Classique du Soleil (JU) 11h00
Dimanche 16 juin 2024
Eglise St-Maurice d'Ursy (FR) 17h00
Vendredi 7 juillet 2023
Eglise Romane
Ailhon Ardèche (F) 19h00
Samedi 8 juillet 2023
Eglise Saint Cirice
Saint Cirgues de Prades Ardèche (F) 19h00
https://www.saint-cirgues-de-prades.fr/
MATHIEU SCHNEIDER
flûte, flûte basse, flûte néolithique (R1)
piano et orgue
Mathieu Schneider est un musicien au style résolument personnel et original. Dans le cadre de ce concert, il compte utiliser le potentiel acoustique particulier de sa flûte en laiton "Inderbinen" en commençant par la performance « 432 Hz », un jeu envoûtant sur les ondes électromagnétiques qui sont présentes dans l’espace, et qui vibrent de la même manière que les ondes sonores.
Vient ensuite un set improvisé à la flûte basse, avec l’appui d’un looper, appareil électronique permettant d’enregistrer et de mettre en boucle des séquences musicales en temps réel.
En troisième partie, le public aura l’occasion de découvrir la « flûte R1 ». Expérimentateur insatiable, sans flûte sur une plage de Toscane en août 2011, Mathieu Schneider taille un morceau de roseau avec une pointe de bois et obtient une excellente flûte primitive qui le connecte avec la réalité matérielle et acoustique de la préhistoire.
Il aura le plaisir de partager la sonorité organique et envoûtante de cet instrument improbable sur scène avec les plus beaux airs du Bel Canto italien, accompagné au piano et à l’orgue par Johan Treichel.
programme:
« 432Hz » (flûte et audio)
Improvisations avec un Looper (flûte Basse solo)
Arioso Cantata BWV 156 J.S Bach
Largo Vivaldi
Air Dolce Suono Donizetti
Air de la Wally Catalani
Adagio Albinoni
Tu ca non Chiagne Curtis
Torna a Surriento Curtis
Il était une fois dans l’ouest Morricone
Durée 1h15
Grande musique et petite flûte !
Avec cette flûte primitive (R1) je tente de rassembler tout l’héritage sonore du néolithique jusqu’à nos jours.
Le lyrisme et la finesse du classique véhiculés par la vibration improbable de ce petit morceau de roseau et sa sonorité venu de notre lointain passé.
La nécessité et le besoin d’expression prime sur toutes considérations stylistiques.
La musique est trop sacrée et universelle pour la ranger dans des petites boîtes d’une manière fonctionnelle.
Le seul fait de pouvoir m’exprimer musicalement avec une flûte que j’ai façonner de mes mains, m’offre la possibilité de fixer mes propres règles et de m’affranchir de toutes contraintes académiques.
Cette position permet de mettre en valeur la sensibilité tout en recherchant la pureté et l’authenticité dans l’expression.
Dans cette recherche ethno-musicale, il ne s'agît pas de maîtriser la perfection mais d’apprivoiser l’imperfection.
Mathieu Schneider
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Johan Treichel est né dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse. Après avoir débuté ses études professionnelles dans la classe de piano de Catherine Courvoisier au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, il a suivi l’enseignement de Paul Coker et de Marc Pantillon à la Haute École de Musique de Neuchâtel (Master d’interprétation et Master de pédagogie). Parallèlement, il a étudié la composition auprès de Michael Jarrell et Luis Naón à la HEM de Genève, puis auprès de Marco Stroppa à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst de Stuttgart. Enfin, il a complété sa formation dans la classe d’orgue de Pascale Van Coppenolle à la Haute École des Arts de Berne, obtenant un Diploma of Advanced Studies puis un Master of Advanced Studies.
Il a suivi les cours de maître et ateliers d’Eric Gaudibert, Helmut Lachenmann, Matthias Pintscher, Tristan Murail, Henri Dutilleux, Brice Pauset et Martin Matalon (composition), du Quatuor Aviv, du Trio Wanderer, de Jean Piguet, Sergey Ostrovsky et Omar Zoboli (musique de chambre), de Michel Kiener, Florence Malgoire et Serge Saïtta (musique ancienne). Durant ses années d’études, il a obtenu quelques distinctions en tant que pianiste : premier prix au Concours de Musique contemporaine de Fribourg en 2005 et 2007, premier prix au Concours de Racconiggi (Italie) en 2007, Faber Music Prize en 2005, Prix Miéville-Hory en 2007, troisième prix au Concours Frédéric Chopin de Rome (Italie) en 2006. Il a également été boursier des fondations Jean Tanner, Lyra, Fritz Gerber, Irène Dénéréaz et Friedl-Wald.
Pianiste passionné de musique de chambre, il partage la scène avec plusieurs interprètes dans des formations allant du duo au grand ensemble. Il est notamment membre du Trio Gamajun avec la violoncelliste Marina Zinsstag-Cotallo et la violoniste Jeanne-Lise Treichel, formation avec laquelle il a donné de nombreux concerts en Suisse et en France depuis 2014. Il est également claveciniste de l’Ensemble Hexacorde et pianiste de l’Ensemble Symphonique Neuchâtel. Dans un registre tout autre, il collabore avec l’artiste Swann Thommen au sein du duo de musique électronique ILS.
Depuis 2021, il tient les claviers des orgues de la collégiale de Saint-Imier, dans le Jura bernois. Son accompagnement de la liturgie accorde une place à diverses musiques : répertoire d’orgue baroque et romantique, piano, musique électronique et, surtout, improvisation. Dans le sillage de sa nomination, il a fondé l’Association Musique à la Collégiale, qui propose de nombreux concerts au public de la région.
CONCERT EN IMAGES
Enregistré le 12 juin 2022 à la Collégiale de St-Imier
Production: STUDIOP3 6/2022
Ebben? Ne Andro Lontana "La Wally" (A.Catalani)
🎼🎭🇮🇹
A l'origine, il y avait... le roseau qui, sous le vent, pliait sans jamais rompre. Des siècles plus tard, le roseau est devenu flûte traversière. Elle conserve la fierté de son lointain ancêtre dans ses sonorités larges et ensorcelantes.
Et de souffle, il est toujours question mais il vient du musicien cette fois !
L'étrange musique des roseaux coupés. Il y a des milliers et des milliers d'années, dans un champ de roseaux ou de bambous, une tempête a cassé des centaines de tiges. Elles ressemblaient alors à de minces tuyaux, coupés à différentes longueurs, et ouverts en haut. Soudain, le vent étant redevenu plus calme, une étrange musique s'est mise à résonner dans la nature et semblait sourdre des tiges de roseaux coupés.
"Torna a Surriento"
🎼🎭🇮🇹
"432hz"
🌍
Mathieu Schneider
flûte en laiton "Inderbinen"
Cette performance est soutenue par des enregistrements sur lesquels on peut écouter les sons produits par les ondes électromagnétiques spatiales.
En raison du vide de l'espace virtuel, ce ne sont pas des sons comme ceux que nous entendons à longueur de temps, qui sont en réalité des ondes sonores, mais ceux-ci proviennent des ondes électromagnétiques qui sont présentes dans l'espace, et qui vibrent de la même manière que les ondes sonores.